Des idées
Vision
La programmation reflète une vision. La recherche sur les impacts sociaux des arts, et particulièrement en ce qui a trait aux arts en amateur, est bien documentée. Le loisir culturel contribuerait non seulement à la qualité de vie et à la santé des citoyens, mais favoriserait également leur participation et leur engagement envers la culture, plus largement. Et pour les plus pragmatiques, le loisir culturel peut aussi se faire moteur économique. C’est cet ensemble de caractéristiques qui composent la valeur ajoutée du loisir culturel. C’est d’ailleurs pourquoi les arts amateurs sont inclus dans les grandes orientations du développement durable dictées par l’Agenda 21 de la Culture au Québec.
Médiation culturelle
La médiation culturelle est à l’activité ce que la vision est à la programmation : elle donne sens à l’action et la fonde. Elle occupe une place de premier plan dans les orientations des grands acteurs culturels québécois ainsi qu’en sciences sociales. Elle consiste en un travail de mise en relation d’une personne avec une pratique ou un objet culturel. Par exemple, avec une œuvre, un processus de création, ou encore un art et son histoire. En institution, elle se traduit par diverses mesures de vulgarisation et d’éducation des publics, alors qu’au sens plus large, le lieu d’apprentissage qu’elle constitue permet également de tisser des liens entre différentes personnes et différents groupes sociaux. Apprendre à une personne à dessiner, c’est bien. Éveiller sa curiosité quant au sens de l’image et à l’histoire de l’art, c’est mieux. Et lui apprendre à échanger sur ces sujets, puis à s’autonomiser dans son apprentissage, encore mieux!